Partager Posté(e) 17 août 2018 (modifié) Dans les allées où dorment les statues Les feuilles mortes attendent des pelles ; Un arôme puissant s'exhale de la rue Où sautille parfois une crécerelle. Des orchidées se pavanent dans les serres Où quelque abeille égarée promène son butin ; Près du Sénat rôde l'ombre de Prévert Dont le reflet s'attarde encore dans le bassin. Calliope tend sa lyre vers le ciel clair Son geste à lui seul est un cérémonial ; On y croise le fantôme de Baudelaire Qui sanglote encore ses fleurs du mal. Modifié 17 août 2018 par joailes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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