Partager Posté(e) 12 octobre 2019 J'imagine Ton ventre nu Sous mes paupières Je masse tes soupirs Ta cadence et ton souffle De l'autre rive ; je t'aperçois Il y a toi Puis il y a moi Dans le cadre rouge Un rectangle de bois Un peu de terre De l'eau et quelques pierres J'imagine et me souviens Qu'il faut mourir et perdre Comme la pousse de l'herbe Pour tenir dans sa main L'arbrisseau, le centenaire L'immobile et le mouvant Et dans cet interstice ; il y a toi Ton dos, tes rires et tes doigts Qui parfois s'alanguissent Sur les rebords, les frontières Et ma peau en émoi 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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