Partager Posté(e) 10 octobre 2019 La naissance du jour (A la grâce d’une nymphe en Orient) Mémoire d’Orient, blason façonné d’orichalque, La charité de tes lèvres laisse en émoi, Cimes du plaisir dressées tel un pavois. Râ, pourfendeur de l’azur, fuit son catafalque. L’innocence heurte des carillons de lumière, Novembre, prisonnier des grâces, désespère, Un cœur de miel dont je m’improvise vicaire Salue lentement la rose hospitalière. Tes seins, proue de chair affublée d’une étole, Se délectent bien de ma furtive candeur, Reviens oindre mon désir, nymphe du Seigneur ! Ce sacre velouté brise ton auréole. Lune, geôlière des étoiles, reluit, Tu danses ma ballerine sur des gisants, Le crépuscule paraît devant deux amants, Nos lisières défuntes s’évasent sans un bruit. Lorsque triomphe la passion sous ton ombrelle, Tes yeux sont un rêve étrenné par l’océan, Quelques diamants du trésor de Soliman, L’ancestral pèlerinage de Compostelle. L’écume marine m’emporte dans l’aventure, L’automne s’immisce comme un triste corbillard Vers le sentier désaffecté de ton regard Et le trépas déshonore notre masure. R-F LEFORT (5/7/2013)A Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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