Partager Posté(e) 9 octobre 2019 (modifié) Quand il pleut je suis bien, pour un peu j'irradie D'une joie sans pareille au goût sur de prunelle ; Si toi la feuille morte, au détour des venelles, Tu me sarabandes, je crois au paradis. Eh ! grand vent de noroît, ose te déchaîner ! J'avoue que ce bonheur de l'automne me comble. Pécherai-je les mots et du chevalier l'omble, À griller le poisson sur la bûcheminée ? L'automne est l'antichambre où l'on attend ravi La saison des amours bien au chaud sous la couette ; Saison de mort aussi pour ceux qui s'y ennuient. Car l'amour et la mort n'espèrent que l'hiver Qui de vie à trépas au gré de la girouette Enfante le printemps au tintouin de ses vers. Modifié 9 octobre 2019 par Marc Hiver 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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