Partager Posté(e) 8 octobre 2019 Dans la nuit douce du fond des chènevières une mélopée monte delà les feuilles rousses quelque oiseau envoie sa drôle de prière comme une corde pour me pendre mais je ne me laisse pas prendre je sors une guitare de derrière les fagots premier feu de cheminée au parfum exquis du maquis j'ai toute la nuit la brindille rougit ; le feu rugit alors surgissent les lionnes toutes ces crinières du fond des chènevières ! L'oiseau, lui, s'est endormi dans le creux de mon cou. C'est cela, un octobre sans vous. (J.E. Oct 2019) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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