Partager Posté(e) 1 octobre 2019 PROSE ACTUALISEE Ecrire une prose si ce n'est que neufs dix vers Cueillir une rose dans mon jardin vert d'hiver Jauni de feuilles qui tombent ciel d'été à l'envers En suspens s'effeuille suspendu à tout mon regard à ce vers Je te mire et j'admire je m'amuse ma Muse A te regarder mes idées fusent et ma vie devient ruse Cet instant léger devient Eternité de senteurs éthérées Le monotone n'est plus mien se diffuse dans l'été miné Et de voir ses devoirs se mêler à son droit à la paresse A ne laisser aller que la saison morte du poète des caresses Répéter l'assaisonnement à ciel ouvert d'une herbe moins folle Et givrer le raisonnement sage fixer le passage à l'école d'Eole Décrire une rose alors que Ronsard l'a si bien versifiée Recueillir de la prose dans ce jardin de mots asphyxié Noircir une feuille qui tombera sous des yeux vérifiée Se suspendre au regard d'une note bienveillante espérée Les bouleaux de leurs effets effeuillés vont se débrancher Connectés au terreau humide bientôt glacé nappé gelé Espoirs d'un blanc manteau terrain linceul de jeux divers Suspendus aux annonces suicidaires d'une raison qui se perd N'écrire que neufs dix vers si ce n'est pour une prose Alors je préfère ne rien dire que cueillir cette rose. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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