Partager Posté(e) 14 septembre 2019 Dans un cachot de profonde solitude et d'étoiles de verre condamnés à perpétuité à un amour sans fin on ne s'est pas quittés jamais - on se l'était juré - tu reposes sous la terre condamné à l'éternité toujours et moi je suis dessus je vois encore des fleurs des roses ensanglantées par leurs propres épines, tu n' as que les racines arrosées de mes pleurs. C'est ici que les saisons sont cruelles condamnées aux ténèbres le soleil brille ailleurs mais plus dans tes yeux il n'y a que l'hiver où la terre nous ressemble dépouillés et glacés les ombres tremblent sur la montagne qu'on n'a pas eu le temps de gravir ensemble. Je n'ai plus de pourquoi, seulement entre mes doigts la poudre de marbre calciné qui coule entre deux bulles de verre illusion du temps qui s'écoule. C'est ici mes fleurs frêles et pourtant si tenaces du jardin secret, un Everest perdu dans la glace. Il reste des sourires en moi-même que tu avais semés pour moi et soudain, ils surgissent en poèmes. Tu aurais aimé, bien plus que mes larmes, alors je continue. Il reste des ciels blancs, des ciels qui crament vois-tu les mêmes, toi ? Je suis au sommet de l'Everest. Et, doucement, je redescends vers toi. C'est ainsi, c'est tout. (J.E. Septembre 2019) 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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