Partager Posté(e) 12 septembre 2019 (modifié) Mélusine sur un vitrail à Fougères Je dormais au castel Quand on frappe à ma porte. J'ouvre. Une femme accorte Me demande du sel. Céans la fis entrer, Allai dans la cuisine Pour cette Mélusine Anguipède de fée. C'était un samedi, Jour où sa queue serpente, Et venait d'une sente Qui jouxtait l'appentis. Peu me chaut que le sel Fût prétexte idéal - Limite médiéval - Avancé par la belle. Mine de tout, de rien, Je lui tends d'une main Ce que l'autre retient Dans ce rite païen. Alors, me direz-vous, Que se passa-t-il donc ? Ce tour charmant, onc N'y vit pensée plus floue ! À sa queue de serpent Cachée sous un legging, Je sens que sur le ring De l'amour on m'attend. Eh ! Les gars et les filles ! À épouser dragon Il faut garder raison Avant qu'hiver n'habille. Je compris un peu tard Que ledit samedi Mère Lusine rit Quand je rêvais pénard. Car samedi aussi Est jour des épousailles Où advient qu'époux aillent Convoler au déduit. S'il arrive un matin, Que beauté vous sonnât Au mieux de ses appas, Réfléchissez-y bien ! Et si au soir des noces, Le doux monstre épousé Arbore queue de fée, Qu'il n'espère la bosse Qu'après minuit passé. Dimanche reprendra De la femme ce bas Propice à l'hyménée. Modifié 13 septembre 2019 par Marc Hiver 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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