Partager Posté(e) 7 septembre 2019 (modifié) Monsieur le grand Américain, Lui dit la veuve mexicaine ; Et malgré un amour qui point, Il l'oblige à partir, John Wayne ! Davy Crockett du Tennessee Va mourir dans cette légende En compagnie de Jim Bowie, Richard Widmark avec sa bande. Fort Alamo, ô pas grand-chose, San Antonio de Valero, Une mission où ils reposent Avec Travis, l'Harvey des mots ! Criant Viva Santa Anna ! Cinq mille hommes de tous côtés Se ruent sur nous, car je suis là, Accouru pour participer. On crèvera tous, je le sais, Mais périr avec mes héros, Ça, sûr, pour sûr, que je l'admets, Plutôt qu'en légume à l'hosto ! Qu'est-ce qu'elle en croit l'infirmière Qui pense : le petit monsieur, Il doit relire son bréviaire, Dernier shoot de morphine, adieu ! Avant de sombrer inconscient, Je remercie le Mexicain Qui me transperce à bon escient De sa baïonnette d'airain. Le corps médical reste coi Quand il constate à l'autopsie Que mon cerveau, mon quant-à-soi Rêvait encor' en icelui ! Pardonnez au mourant son pauvre Délire à deux balles, si faux... Certes, rien ne rime avec pauvre, Riche ou pauvre, point trop n'en faut. Modifié 7 septembre 2019 par Marc Hiver 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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