Partager Posté(e) 20 août 2019 (modifié) L' espace était fini L' immensité muette Le cinquième ange alors,sonna de la trompette et l' abîme s' ouvrit pour libérer Absinthe. Absinthe provoquant l' ouverture du puits, La fumée s' élevait, répandant sur la terre des nuées monstrueuses qui faisaient un grand bruit, Sauterelles casquées et cuirassées de fer. "O Nuit libère nous de ce qui nous libère!" Mythologie guerrière dévoreuse d' enfants pour ceux-là que la mort délivrait du travail; l' indicible était là, tout au bout de ces rails, l' Ogre faisait ripaille du corps des innocents; fantômes décharnés affublés de rayures, qu' un feu incandescent privait de sépultures. Souliers et vêtements s' offraient en monticules enténébrant de suie la mitre et la férule. " O chenille arpenteuse, taraude la mémoire qui prêche l' amnésie jusqu' aux cœurs des prétoires" Si les nuits sans sommeil ont cendré tes paupières, la pâleur de ton œil s' est ourlée de pénombre; cônes et bâtonnets éblouis de lumière, ont gardé de la nuit ce qu' elle a de plus sombre. Ce bleu crépusculaire n' est pas encore nuit noire que déjà le Golem s' arrache au mur de glaise, six millions de visages aux yeux couleur de braise se rassemblent en nuages pour questionner l' Histoire. les tragédies parfois ,encrent les avant-bras, La cendre s 'est figée, mais ne refroidit pas. Poème offert à Diane le 20 Août 2019 Modifié 21 août 2019 par Filae77 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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