Administrateur Partager Posté(e) 12 juillet 2019 Dans l’avenue des multitudes anonymes, des émotions viciées halètent dans le caniveau. Sur le goudron s’impriment les errements de passants gangrenés par l’ataraxie. Des voix en papier froissé s’accumulent, collection inutile d’origamis abandonnés dans des hygiaphones aux parois déchirées. Sous les ombres aberrantes des duperies, les ignorants vomissent leurs certitudes en gerbes de confettis aux nuances exsangues. Juste quelques éclaboussures indélicates sur des costumes trois pièces flamboyants, juste quelques insignifiantes escarbilles échouées sur la toile des parachutes dorés. La chute des nervis impotents peut continuer. Doucement, ils tombent vers le grand incendie, ridicules pantins d’une démocratie ravagée. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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