Partager Posté(e) 10 juillet 2019 Une jeune mauresque aux longs cheveux de jais Sur l’herbe se languit sous l’œil vif de la lune, Épanouie au-dessus du sublime palais De l’Alhambra. Combien douce est la Beauté brune ! À côté de la Belle, une duègne veille. Un pigeon à la voix envoûtante roucoule. Les Maures besogneux bâtissent des merveilles : Des alcazars au sol en marbre frais que foulent Des dulcinées aux pieds nus et aux jambes fines ; Des mosquées où l’on prie à l’aurore vermeille ; Des bassins profonds où la belle Mélusine Se baigne avec candeur. C’est une vraie merveille ! Dans une jolie vasque en marbre blanc chatoient Les perles des cieux puis meurent dans les prés. Sur les bords du si grand Guadalquivir, on voit Des naïades lisser leurs cheveux blonds ambrés. Les roses de Séville évoquent le Levant. L’étendard vert et blanc au grand vent se déploie. L’auguste Boabdil occupe les devants. Il triomphe de tout. Voilà un vrai grand roi ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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