Partager Posté(e) 5 juin 2019 Ah ! Qu’ai-je donc bu à votre sein flatteur Quand mes songes gravissaient votre beauté, A ce temps qui s’enfuyait toujours moqueur, Où sous vos mains, de lui, je m’étais évadé. Vous vous attardiez languissante et belle, Maladroite mais délicieuse à la fois, Repoussant l’instant, ce murmure du ciel, Pour qu’ensemble nous franchissions le pas. Ah ! qu’ai-je donc pris de vos soupirs attardés Quand j’allais aux géométries mouvantes, Allant inspiré, englouti, mais aimé, Je venais mourir, vous vous faisiez mendiante. J’avais entrevu, notre couche, nos désirs, La pénombre s’était faite clandestine, D’aveugles fenêtres s’ennuyaient à mourir Inventant alors quelque ombre divine, Puis, aux délices, s’enchainaient vos plaintes, Je voyais les douleurs d’un désir pesant, Ce divin étrange, bâillonnant vos craintes, Celles de n’être plus un jour votre amant. Votre corps fut infiniment évanoui A l’ébauche d’un silence déchiré, Je ne voyais plus qu’un seul paradis, Celui du vertige de votre nudité. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.