Partager Posté(e) 11 mai 2019 Par contraste Les nuages lourds et mats du ciel dessinent Rien que pour toi La tête et le bec d’un oisillon affamé Petit cou fragile tourné vers l’infini Dont les couleurs douces rappellent à l’œil exercé du petit être La pâleur confondante du placenta Rien que pour toi L’oisillon réclame dans le ciel Les miettes d’un festin Le sein de la mère Qui peuplent les nuits de l’enfant esseulé Merveilleux rappel d’un sommeil lourd et confortable Habité De rondeurs énigmatiques N’aie crainte enfant avide Si les cris de ton ventre Convoque ton corps vivant au franc choix du plaisir Et à la douce griserie d’observer les nuages L’oisillon sera nourri du désir d’exister Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.