Partager Posté(e) 4 mai 2019 Bal masqué Les anciens de l’Egypte, avaient-ils ce vouloir, Quand on ferme l’ultime porte, D’échapper à la mort dans le sombre couloir Et de fuir, loin, la froide escorte ? Couverts d’un sarcophage imitant le sommeil, Un masque peint sur le visage, Les défunts leur semblaient dormir près de l’éveil, Fixés dans la dernière image. Ils faisaient, sur les murs, les gestes familiers, Pour en appeler à la vie Les trop chers disparus qui furent déliés, Marqués par la noire effigie. Pouvaient-ils croire à la barque de papyrus Qui porte en l’au-delà les âmes Et, qu’en d’autres matins, les morts verraient Horus Vêtir un plumage de flammes ? Ils ne faisaient, peut-être, à l’aube de leur peur, Que se consoler dans le rêve, Songeant que le parfum d’une mortelle fleur Nage encor vers une autre grève. Mais toujours dort l’énigme au silence du Sphinx : Caverne obscure entre ses pattes, Où jamais ne module une voix de Syrinx, Porteuse des doux aromates. P.S - Ce poème avant mon absence du 7 mai au 15 mai où je serais en Italie. Salutations à vous tous. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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