Partager Posté(e) 25 avril 2019 Dans la folle lumière des matins enchantés Il apparaît donc que ce sont des passereaux Formant un alphabet sans cesse renouvelé Eclairant la mémoire de forts étranges maux Se laissant contempler près des solides bouleaux Les hirondelles dansent et pépient gaiement Sur les câbles électriques elles devisent bientôt De l’hiver qui s’enfuit emportant le ciel blanc Ces piafs du printemps forcent à oublier D’autres puissants symboles de la route que l’on trace Aux alentours des champs, dressés sur des piquets Balisant nos chemins de leurs regards rapaces Bientôt les grues reviennent nous porter un message Le printemps nous rattrape et piétine, impatient La glace de l’hiver, le froid sous les vêtements Spectacle fascinant que ce bruyant présage Quand le ciel n’offre plus à l’enfant de la terre Le tableau fascinant des oiseaux qui s’envolent Des pigeons de Venise, de la triste volière Il ne reste que l’empreinte de ces échappées folles 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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