Partager Posté(e) 9 avril 2019 À la ceinture du ciel où l'horizon se tord pour se laisser un peu d’air, arracher un à un les fils du soleil et t'emmitoufler d’obscur. Je te baigne de mes ombres, pas de geste de croix seulement mes eaux qui t’attirent, te bousculent et te noient. Ma main est meurtrière, ton sourire se brise, là haut-claquent du bec les rieuses aux ailes grises. Sous mes rouleaux, ta frêle coque qui te sert d’armure. Corps-morts qui s’accumulent à mes récifs, les vagues sont mes doigts ; chevaux fous, aveugles de ne voir que par toi. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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