Partager Posté(e) 4 avril 2019 (poème inspiré de cette illustration signée Aurélie Trabaud, https://artiste.aurelietrabaud.com/) D'où pleuvent ces divines mélodies? Qui chaque soir viennent bercer les rues Et transmettre le frisson aux corps nus Entrelacés des amants endormis Dans la douceur de la nuit andalouse Elle se faufile de toit en toit Afin d'apaiser la ville en émoi Et ses passions brûlantes et jalouses Une fois installée et prête à jouer La bohémienne, fille du silence S’imprègne de toutes les turbulences Qu'elle est la seule à savoir dénouer Une cithare en guise de palette Habillant la nuit de mille couleurs Les étoiles devenues projecteurs Lui amènent la lumière en cachette On voit à chaque pincement de corde Le ciel changer de teinte dans la nuit L'émotion devant ce spectacle inouï Soigne les coeurs et balaie la discorde Les matous d'ordinaire sémillants S’apaisent en faisant danser leurs queues Hypnotisés, spectateurs silencieux De la belle charmeuse de serpents Envoûtant la nuit, la ville et les gens Même la lune ralentit sa course Et lutte pour rester près de la source De ces accords aux accents lénifiants Peu à peu le ciel reprend son éclat Elle a pourtant su raccourcir les heures Sa magie a pu adoucir les moeurs Mais voilà le jour qui reprend ses droits 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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