Partager Posté(e) 22 mars 2019 (modifié) Amours papillonnants , chers à l adolescence , Sous vos ailes graciles , que d' extases à venir ! Chrysalides florales où nous irons cueillir d' exquises fleurs diaphanes ,tendres opalescences ... J' aimais lire sur tes lèvres ,d' aimables crispations. Mais tes yeux affolés révélaient des naufrages. Ton sommeil agité en était le présage : Le désespoir couvait sous de sourdes pulsions. Princesse obsidionale, condamnée à errer sur des contrées où nul n' y pourrait te rejoindre; ivre de solitude, j' ai rêvé pour t' atteindre, de fouler ces rivages où tu vivais prostrée. Un Cercle veillait sur ce monde asymétrique. La poésie s'offrait en bouquets d' hyperboles . d' élégantes spirales s' opposaient aux symboles d' une géométrie froide et labyrinthique. Moi, losange déchu entouré d' isocèles, sais qu'au milieu du gué, Il faut choisir son camp. Chaque pas en arrière est une fuite en avant. Le triangle est gardien d' un monde parallèle. La vie après la mort ,(existait-t-elle avant...?) Honni soit qui espère, ce monde est imposture. Pour avoir ignorer sa froide quadrature, l' amour humain repose sur des sables mouvants. Modifié 23 mars 2019 par filae77 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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