Partager Posté(e) 23 février 2019 (modifié) Ma cuisine aujourd'hui badine un air de fête, Dans la vieille cocotte, à l'abri des curieux, Quelques morilles noires échappées des musettes Minaudent des parfums crémeux. Là, deux côtes de veau par les feux cajoleurs, Mijotent lentement dans leur jus de cuisson; L'étable se souvient des fugueuses odeurs Et du lait pour les nourrissons. Mariages sublimes des ballets forestiers, Des fleurs, d'un pâturage aux mamelles phonèmes, La morille en chausson esquisse un port altier Et des entrechats sur la crème. Goûtons ce poème de mousse aux reflets bruns! Le gras du veau confit au petit lait joufflu, Séduit les morilles geignant des sucs d'embrun De sous-bois et de filles nues!... Ce sont ces goûts..., le chant de la douce vachère, Le moelleux d'un rêve errant sous mes sapins, Le baiser d'une fée sur l'ondée printanière Qui vous invitent au festin!... Modifié 23 février 2019 par Frédéric Cogno 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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