Connecté Administrateur Partager Posté(e) 11 février 2019 S'il fallait voyager sous l'ogive bleue de ton regard, Irais-je jusqu'à me perdre dans les ravins de ta gorge Au fond desquels se niche le carmin de nos émois ? S'il fallait défricher la sente oubliée des mots sacrés, Parviendrais-je à me traîner sous l'arche de ton exil Où résonne le chant halluciné des marins morts ? Au pied des falaises arquées sur un horizon d'embruns, Sous la croûte saline des respirations pélagiques, Seul répond l'ébrouement de la vacuité du monde. Aussi resté-je là et dans les nuits d'albatros, Je sarcle sans fin d'antiques galets cendrés. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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