Partager Posté(e) 29 juillet 2018 La brume, vers le soir, s'étale, vague et lente, Et monte par les rues vers d'éternels azurs, Incoercible souffle exhalé de la terre. Rêvée au crépuscule en la nuit qui l'appelle, Comme l'âme amoureuse à l'être aimé se mêle Elle étreint, de son voile, opale délétère, Une frêle inconnue, pâle en l'ombre des murs, Noyée de son murmure en la ville indolente. Indécise harmonie des peines ignorées, Nimbées dans le silence irisé de cocons, Elle touche, altérée, de sa bouche d'éther, Cette bouche de sang où bat notre mystère Et, consolante, pose, immatériels flocons, Ses baisers de vapeur aux lèvres effleurées. janvier 1991 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.