Partager Posté(e) 29 juillet 2018 Je sais ce que je vaux et n’en ai nulle estime, C’est sans aménité qu’au soir je me contemple, De toutes veuleries je me donne en exemple, Excuse est, à mes yeux, un enfer magnanime. Je sais l’aube perverse où je n’ai rien commis, La sordide pulsion à l’œuvre sous la chair, Ce que désir ardent travestit de son flair, Où l’âme vacillante est prête au compromis. La crainte est ici-bas notre seule vertu, Délivré du bourreau l’homme est une embuscade, Sa glose cannibale habillée de raison. Mais tout demeure en nous comme morte saison, Source hideuse à jaillir en la moindre incartade. Conscience, en nos stupeurs, où te déguises-tu ? mai 2013 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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