Partager Posté(e) 1 janvier 2019 Il y a ce chien qui aboie depuis deux heures déjà dans la maison voisine Ce ficus décharné comprimé dans son pot -je t’ai dit souvent de l’arroser- L’eau nouvelle contenue tremble, je vois le vent je ne le sens pas derrière la vitre Les palmes remuent comme la nuit de Michaux Les oiseaux chantent Les poutres sont les barreaux des cages Il fait sombre entre les lattes Je ne pourrai t’embrasser avant ton départ L’odeur de l’intérieur me fait prisonnière de la liberté des coeurs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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