Partager Posté(e) 20 décembre 2018 J’aurais pu vivre un seul été Et n’être qu’un papillon Puis sur les fleurs m’enivrer Au creux des vallons Poussé par les vents légers De mes ailes éphémères De temps en temps me poser Où pleurent les pierres J’aurais pu être une pierre Des siècles sans bouger Quelque part sur la terre Où se posent les bergers Ne pas connaitre les larmes Les choses en allées Ce ciel qui s’alarme Quand finissent nos étés J’aurais pu être une larme Caressante et solitaire Sur la joue d’une femme Quand l’amour vient se taire Se taire à ne plus vivre À ne plus croire au jour Qu’aux nuits qui s’enivrent De voir mourir les amours J’aurais pu être moi Marchant où je ne sais pas Être vous ou bien toi Et vous dire enfin tout bas Les mots où soupire l’azur Mais non je ne suis rien Ni ce vent qui vous rassure Ni l’âme qui porte les chagrins Je ne suis que pauvre poussière Venant de tant de choses Et je dors dans les cimetières Trop ivre des métamorphoses. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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