Partager Posté(e) 7 décembre 2018 A Noisette Les cafés, les salles de concert, la rue livrée aux bombes, aux balles A la terreur en passe de devenir banale Le sang et les larmes Ceux des autres, les miens, en guise de maquillage Les jolies rues de Paris pavées de barbarie L’ardent soleil de Bamako scarifié de douleur Emprisonné entre peur et déflagrations, sidération Le présent se conjugue avec effroi On se souvient soudain de dire à ceux qu’on aime Combien ils comptent On va à l’essentiel L’urgence est à la sérénité, aux sourires On tente de faire la paix en soi et avec les autres Pour qu’elle résonne aux quatre coins du monde S’aimer parce qu’il est temps Essaimer des notes de musique comme pépites de joie Vivre l’instant présent Parce qu’on ne peut plus faire autrement Et laisser nos amours de félins nous rassurer, nous câliner Et recycler l’âpre noirceur des jours Ecrit en novembre 2015 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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