Partager Posté(e) 26 juillet 2018 Viens, tu crois ne rien voir et c'est le ciel qui t'inonde tu es venu tête nue comme un avenir tu es venu déposer de l'autre côté ta pelote de laine et ses mailles rumeur d'écume Qu'y puis-je mon rêve s'il me semble te voir liant nos premiers pas et c'est le ventre qui bouge la peau se gonfle si peu mais doucement alors je te dessine un lit un repas chaud sous la robe blanche une source où l'ombre persiste Viens, ne crains pas les sons qui se voilent le silence l'écho énigmatique des ténèbres le chiffre des jours dont la fleur se défait Je t'écris de ma table comme je m'adresse au brouillard fluide entre mes mains lorsqu'il me libère tes lèvres se vêtent d'un sourire gorgé d'attente 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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