Partager Posté(e) 3 novembre 2022 (modifié) A bras le corps Des jambes et les miennes Puis les siennes et encore les siennes Et puis toutes celles-là deviennent Ça y est, les femmes s’entremêlent Elles s’agglutinent pour devenir déesse Une armure de chair aux seins glorieux J’ai rêvé d’une femme géante Qui se construisait tel un édifice J’en faisais partie, à part entière Elle cherchait à accrocher le ciel Par un simple anneau autour D’un filin, une ligne de vie Elle pressentait l’urgence Et pourtant si la confusion Semblait l’habiter tour à tour Ses gestes étaient mesurés A bras le corps Des jambes et les miennes Puis les siennes et encore les siennes Et puis toutes celles-là deviennent Ça y est, les femmes s’entremêlent Elles s’agglutinent pour devenir déesse En mouvement permanent Une armure de chair aux seins glorieux Chaque naissance venait grandir Son ventre qui finit par s’en nourrir Et la tête se mit à commander sans le bas Qui pourtant portait ses jambes et ses pas Et dans son cœur comme dans celui d’une cité Des vides remplirent les quartiers asphyxiés Elle tenta de s’en débarrasser tels des parasites Elle les déplaça, excavant à ciel ouvert en hurlant A bras le corps Des jambes et les miennes Puis les siennes et encore les siennes Et puis toutes celles-là deviennent Ça y est, les femmes s’entremêlent Elles s’agglutinent pour devenir déesse Une armure de chair aux seins glorieux Et puis sous le poids de son orgueil la tour s’effondra Modifié 3 novembre 2022 par Eobb 9 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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