Partager Posté(e) 21 août 2022 (modifié) Les interférences qui me disjoignent d'un monde qui n'a plus ni sens ni parole, Où toute beauté se rabougrit, où toute pensée se pétrifie. Rien à attendre désormais d'un monde périmé. Je suis l'errant qui joint le réel et l'irréel, le doute et le vrai. Je ne reste pas prostré parmi les foules qui croupissent jetées à terre par le technomonstre. Je ne suis pas neurotypique, j'ignore les conventions, dans le grand soliloque idolâtre d'une civilisation hypnotisée par elle-même. Je perçois levant les yeux, des cosmogrammes, aucun vortex collectif ne m'entraîne dans l'universelle dérive de l'homme-chose intubé d'octets; c'est mon inadéquation qui me préserve de ces folies faustiennes. J'attends patiemment le feedback. L'île de l'aurore m'illumine de ses rayons invisibles je n'ai pas besoin de superflu je vois bien les supercheries. Je continue de m'émanciper. La beauté que je contemple est impénétrable. Eux confondent seulement ce qui demeure avec des archaïsmes. Car il y a bien un eux et un moi même si je ne veux plus lancer d'imprécations. Ma liesse sera pérenne. Elle vous fera affront, il n'y a pas de mort high-tech. Autre sens, autre sensorium, autre conscience, et pour cela platonicien, J'incline l'oreille vers d'autres voix, je presse le pas vers mon jardin, mon cœur est mon athanor, s'y couve l'or nu. Eux sont la proie facile des prévisionnistes, ils pensent vivre alors que seulement ils fonctionnent. La fin sous-jacente de cette superstructure, ses thèmes centraux éculés, L'immense imposture et l'insolence d'ignorants adulés... Que dire de ce désastre ? Le gigantisme du surhomme qui descend doucement, avec un doux bruit dans le cloaque mouvant. Je me sens appartenir à un autre destin. Non de mon fait. Je ne suis pas l'auteur de mes prédispositions. Modifié 21 août 2022 par Polymathe 5 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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