Partager Posté(e) 30 mai 2022 Je te savais parfois arrimée à la terre, Le visage figé par la peur du lointain Dont la source venait du creux secret des pierres Qui recélait l’angoisse et les anciens chagrins. Tu me disais: « patience » et tu faisais mystère De l’arbre de ton geste immobile au matin, Au moment du silence et de douce lumière Qui s’invitait parmi les ombres de satin. C’était le grand été, quand s’enfuirent les rêves, Dans un lit qui tournait comme un paquebot fou, Où nous avions goûté l’effroi des heures brèves. Ce temps a disparu avant que ne s’achèvent La rumeur insistante et les puissants remous De la mer des regrets qui s’agite sans trêve. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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