Partager Posté(e) 24 mai 2022 Les larmes de l'aube glissent sur l'aile de l'éther blessé, Des cascades ensevelies s'écoulent des roches grenat Où dans les troublantes harmonies perle le jour délicat, Lors frissonne l'âme des lys dans la lumière dénudée. Dans le ciel bleu l'arbre rubis saigne sans trêve sa lumière Dans le chant du jour ébloui où les colombes désespèrent. O temps, en ton feuillage obscur, ne les entends-tu pas pleurer ? Leurs rêves de paix s'encagent. Vois leurs blanches ailes souillées. Lasses, elles expirent le ciel dans le voile du jour défait, Le long de leurs plaies surréelles s'écoulent les ors bleutés. Les ombres déplient leurs voiles ensilées que jette la nuit Sur le miroir de nos rêves piqueté par la barbarie. L'arbre aux colombes essaie en vain de fuir la nuit qui, déjà S'immerge en ses veines obscurcies où s'ébat encor son coeur Se couchent les nuées en larmes sur le corps des nymphéas Obombrant de leur sang les pétales blancs drapés de stupeur. L'arbre aux colombes (photographie personnelle) 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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