Partager Posté(e) 18 janvier 2022 Dans ma cage au sol Je suis sous et toi tu voles Vingt cinq ans d'âge, c’est ta came Isole de force parce que je suis ta femme Sous la porte ta démarche et une fente Sous l’escalier tu descends sur ma pente Remonte, baisse, mes yeux défendus Etouffes, étouffe, mes sons, ma gorge fendue Entend-tu passant quand j’appuie sur le bouton Ces sos virtuels en vertu dans leur habit d’or Ils aiment un peu beaucoup, passionnément or A la folie rien ne change vraiment petit mouton Et dans mes vêtements de nuit sans fond ni cale Il penche hydre une tête ivre d’appétits sans fin Mordant avide sa bouche et ses dents mon sein Mon corps sans monde, muet, mutant, seul et sale Sur mes joues, une mer salée navigue Navire chavire siphon chasse et pourchasse Je vais tirer pour laisser couler cette crasse Et tes mains pétries ne remueront plus ma gigue Mais dans ma cage au sol Tu es sûr et moi je dégringole Vingt cinq ans d’âge, c’était ma flamme Mèches éteintes autour d’un foyer de squames Sous la porte, noir et poussière d’amiante Sous l’escalier, blanche, une arme sans amante Viens, dépêche toi, mes yeux sont à l’affût Respires, respire, mes mots, mes vers sans raffut 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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