Partager Posté(e) 14 janvier 2022 Du temps que j'étais mort et enterré Dans le cimetière de mon quartier, La nuit, avec les autres macchabées, Nos fantômes y sortaient pour danser. Le fantôme est une forme sans chair Qui s'évade du corps dessous la terre En décomposition bien pépère Sous la morsure grouillante des vers. Toi, vivant, tu finiras par rejoindre La ronde des ectoplasmes grotesques, Cette danse macabre et pas des moindres. Le ridicule ne tue pas les morts. Et, d'outre-tombe, mes vers pittoresques Se rient de tous les vivants matamores. 8 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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