Partager Posté(e) 7 janvier 2022 IV La suie comme oripeau les felouques dérivent Au loin vers les torrents de moteurs qui s’épanchent En une traîne aveugle de rouille homicide Sur les voies intestines des artères mécaniques Farandoles d’écume ponctuées de halos Dans la brume amphibie gangrenée de sutures Le souffle élégiaque des tronçons putréfiés D’une jungle homicide où règne le chaos Emmène-moi encore sur les sentes olfactives D’une douceur ambrée à la faveur du jour L’étreinte visuelle d’une enveloppe charnelle Au-delà de la fosse mutilée des cratères Hangars démesurés de poutres métalliques Commerces immémoriaux de marches primitives Les ombres menaçantes des miroirs Art déco Nous offrent aux rebuts de sculptures émaciées Cauchemars des comptoirs aux objets contrefaits Semblables aux caractères sibyllins des pentacles Qui oeuvrent en coulisse à défaire la membrane D’une mue décousue au corps de Danaïde La scolopendre veille à tisser la nécrose Répandant sa morsure de béton lapidaire En œdème acharné sur les monts citadins Où suintent les rivières de varices en crues 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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