Partager Posté(e) 3 janvier 2022 Dis-tu, ma sœur la mort, la vie était trop brève ? Et le temps des saints à peine le temps d'un rêve ? Du printemps assassin nous avions bu l'absinthe Ignorants des poisons à cœur de rose sainte. Là nous voilà raidis et blêmes, tremblants d'effroi Dans ce paletot en lambeaux de tissu froid, Et l'âme la pauvre âme, sa plainte est sans écho Dans la nuit sans étoiles où rirent les signes zodiacaux Quand pour un temps l'azur chanteur parait les fleurs De colibris, d'abeilles, de papillons. En pleurs Un cœur qui a aimé ne porte que les deuils Du firmament de saint amour où tel un œil Brillait la lune comme jeune reine au bal - Était-ce toi, ma si belle sœur cannibale ? 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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