Administrateur Partager Posté(e) 22 juillet 2018 Sur toutes les routes que nous aurions pu prendre, Mes godasses en vieux cuir fatigué se sont traînées. En vain, j'ai recherché tous ces gestes archaïques, Oubliés dans les puits qui ne disent pas leur nom. Tu es partie au revers des grandes crinières matinales. Dans la voilure de mes jours est brodée ton absence. Sans tes mains, qui pour accoucher ses aubes lentes ? Sans ton regard, qui pour deviner nos îles secrètes ? Sur la plage reculée des contrecœurs escamotés, J'erre dans le rafiot vermoulu de nos sens décatis. Le vent en écharpe, je grave l'épure de ton vide Sur les dernières argiles disparates des nuits fauves. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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