Partager Posté(e) 24 août 2021 J’ai ce grand hippocampe au creux de ma tête Les tempes me frappent d’un sang si peu sûr Que le monde s’efface à l’angle des murs Et poigne, l’angoisse rend gorge à la fête ! A mon cri la nuit s’est remise à tomber Mon cœur serré par un immense désastre Ma vie à genoux dans le néant s’encastre Et se fige, tige de rigidité ! Qu’est-ce qui m’emporte ? Quel est ce haut mal ? Pourquoi ce fiel qui stridule dans mes veines, M’écartèle à hurler sous les dents du tripal Et me plonge au fond d’une étrangère peine Où se précipite au plus noir des douleurs L’essence extasiée de la pire terreur ? 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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