Partager Posté(e) 21 août 2021 Immobiles face aux vagues Assoiffées de souvenirs Les saisons passent à l’abri des refus L’écume s’agite et dessine le vent L’intangible étincelle Guide le parfum de l’absence C’est le soir que les arbres morts Se déguisent en araignée Ou peut-être est-ce l’inverse Mais peu importe Les paumes grandes ouvertes tranchent la tristesse Sous le harnais qui s’enrobe de passion Et d’insoumises insomnies Chaque illusion sanglote de solitude Au gouffre de l’hiver Reprenons le chemin du crépuscule L’ombre est de bronze Le reflet est de marbre Mais peu importe Il y a le soir L’araignée Et l’arbre mort. 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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