Partager Posté(e) 17 août 2021 Les orgues aux plaies repliées Ne chantent le pardon Qu’aux couleurs fauves du ciel C’est dans le creux des labours Dans les veines du labeur Que nous croiserons les caresses Et le miel à la sortie éclatante de la mémoire Avant la chute des étoiles Le mensonge ne triche pas face à l’orage Geindre et se plaindre de la poussière Ne reflète pas les ombres transparentes Ce qui est méprisable reste méprisable Ouvrons nos mains et nos paupières La fournaise n’endort pas le deuil C’est au seuil du sang chaud Au seuil de l’horizon et des fruits trop mûrs Que les frissons nous montrent du doigt Et claquent des dents sur les chemins de halage Cent pollens pour fuir à la renverse Les brouillards étirés à hauteur de clocher Sur les sourdes clameurs sans écho Et le poison bleu de la nacre. 13 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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