Administrateur Partager Posté(e) 9 juillet 2021 Sous le flanc éreinté des saisons dépolies, La courbe de tes seins fanés défaillait. Et les lisières de l'horizon s'abandonnaient. Derrière le fanal de ta fragile nudité, Des fantômes se déversaient dans l'alcôve. Et les instants verticaux se figeaient. À l'estran des vastes nuits détrempées, L'orbe effrité de tes soupirs vacillait. Et la pénombre sarclait tes silences. Avant que ne renonce le jour à venir, Cette dernière moisson sur tes lèvres. Et le crépuscule se vida de son sang. Devant ta stèle diaprée d'ourlets de lumière, Aucune prière pour affranchir ma géhenne. T'aurais-je assez aimé avant le glas funèbre ? 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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