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Un amour intergalactique


Marc Hiver

Messages recommandés

Je revenais de Mars en passant par la Lune

Et j'avais fait escale une heure à l'I.S.S.

Où je bus une Leffe avec cette liesse

Que la couleur ruby emprunte à la callune.

 

Quittant mon astrojet au centre spatial

Je montais dans ma Rolls sur le parking relais

En fonçant vers Paris où mon chauffeur maltais,

Près de la Bastille, me posa au Royal.

 

C'est sur la Voie lactée en votre ex bonne Terre

Qu'au cœur des galaxies un champagne rosé

Pétillera en flûte et à jamais blasé

De ce Dom Pérignon avec des fruits de mer.

 

Je ne reste qu'un jour, car un air si malsain,

Propice à tout virus et au réchauffement,

Suit la mort des forêts qui furent en leur temps

La réserve de vie comme vos sûrs vaccins.

 

Mes pauvres terriens, je retourne chez moi,

Souhaitant le meilleur à Julot de Bagneux,

À la belle adorée, une rousse de feu,

Qui aime mieux sa Terre aux planètes de bois.

 

La nostalgie me prend de la Terre d'antan,

De ces femmes bio, aux chairs appétissantes,

Quand ne demeurent plus, perchés dans la tourmente,

Que des oiseaux de nuit qui crèvent dans le vent.

 

Je passe par Titan ou, si vous préférez, 

Par ce Saturne 6 me servant de Datcha

Avant de retrouver mon cher superamas

Non loin d'un vieux trou noir qui voudrait nous bouffer.

 

On dit que sur Terre, la vie s'améliore,

Alors, pour un week-end, fendant l'espace-temps,

Je rejoindrai ma mie et, recourbant l'instant, 

Nous nous arrimerons à tous les météores.

 

Épilogue

 

La Terre se délite aux attaques virales,

Les humains vont périr dans d'atroces souffrances

Et moi, j'ai exfiltré ma douce amie Constance

En la téléportant pour qu'elle échappe au mal.

 

 

Voilà donc notre histoire à conter aux enfants

Avant que la mer morte, en ces pieux manuscrits,

N'y perde tous ses mots qu'un barde, le maudit,

Jeta dans sa géhenne en pauvre mécréant.

 

Modifié par Marc Hiver
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