Partager Posté(e) 29 avril 2021 (modifié) À l'orée des fenêtres aveugles Le septième ange ne joue pas de sa trompette Nulle tentation pour se frotter nu au sable du désert Ni le désir d'une île pour gagner de la bouteille Le sourcil incandescent brûle les dernières visions En fumerolles qui rejoignent l'étoile naine des saisons Et l'immense tristesse des textes consolateurs Ne trouve plus l'ovale épanoui du malheur Demeurent les plaintes pensives du chauffe-eau Les scintillances rapides des carreaux Smaragdins sous la lampe halogène Qui lève un encens drosophile au seigneur des mouches Que l'on hurle ou que l'on crie Quarante jours pour une prophétie Ou un instant d'élection Mille voix gazouillent d'un égal silence Je me sors comme on promène le chien Turbulant d'un chenil de campagne Et comme l'habitué des apocalypses Je chevauche en rêve les interdits de l'aube Combien faudra-t-il d'insectes brûlés Pour plaire aux narines de Dieu? À moins que je ne m'éveille enfin À la terrasse d'un café du coin Modifié 30 avril 2021 par Malfilatre 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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