Partager Posté(e) 29 avril 2021 Plus rien ici-bas n'a pour moi de langage. Sans désir je promène mon ombre du crépuscule au matin de l'autre coté du temps. Un halo laiteux embrasse les fleurettes du pré, de pâles gouttes de lune accrochées aux frondaisons. J'ai besoin de la densité de la nuit pour cesser de rêver et réussir à vivre à distance du monde. La paix est palpable qui ceint mon front, dans mon corps étincellent d'infimes étoiles, et la paix rutile autour de moi. Je me suis éloigné du monde par lassitude. Les paroles vaines, les bruits stridents, les couleurs criardes plantaient des échardes dans mon âme. Souvent à la minuit, je me dirige le long du minuscule sentier dans la rumeur des arbres qui veillent, il me semble alors percevoir l'essence des choses, le murmure d'une éternité bienveillante, maternelle, qui étreint la terre et la berce. Sous les étoiles je m'inonde de la sérénité du cosmos dont les poussière se dispersent peu à peu dans l'éclat du soleil revivant. On peut me voir là-bas assis dans la clairière entouré de pins, dans un nimbe luminescent, Asocialement heureux. 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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