Partager Posté(e) 9 avril 2021 Les portes closes surprennent l'avenue. Elle passe, silencieuse, couverte de rêves immobiles. Elle maîtrise l'audace et parfume le recueil de la nuit poudrée d'étoiles fuyantes, elle sous-entend l'écho de ses pas légers effleurant les pavés que le soleil endort. L'orage agonise, se conduit en intime rebelle sous le réverbère envieux des rues endormies. Loin du chaos brutal et vivace que la nuit étreint, Elle, vêtue de rêves troublants qu'elle parfait de voeux lourds au manteau de ses tourments. Le bruit de ses talons bouleverse tout d'un monde, du bleu de ses yeux à son sourire passant et de ses cheveux défaits affrontant le vent. Les ruelles resteront encore chaudes et patientes dans l'ombre de celle dont on ne connaît pas le nom. -Epicene- Avril 2021. 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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