Partager Posté(e) 8 avril 2021 Voie d’eau Lui, lent, voûté pensée vague et sable nu l’aurais-tu reconnu ! tend une branche fleurie " Écrire … les mots n’existent que sur la rétine entre nous n’est que lumière où le silence percole écrire la lumière ! mourir … noir ou blanc dos d’argent sur le lit défait des rivières " En plein chaloupe et accable Vent qui l’amarre aux oiseaux et le tabasse par dessus par dessous les montagnes qui ne tiennent plus debout songes qui le soulèvent entre vagues redondantes tintamarre du rafiot " Détache-moi, mon chagrin est un chameau aussi vaste que ce monde " Vent sourit insinue bourrade " Where you there, Judas, mon frère ! " plaque pique torsade les accords de sa corde ragués par les incantations casse les jambes de bois de feu agenouillées devant le thé fouille farfouille coton file furie doigts de ronces arides griffe déchire profane mêle les insanités du côté de face persifle " Tu vois, tu t’es perdu ! " le livre le délivre le rattrape boucle à galop de cuir verse l’huile sur les braises et le sel sirène sur sa bouche souffle broie l’odeur du goudron de cade des onctions Mer emballée d’un même paquet jette ses draps par le bord écume bras démesurés gesticulés Mer démontée folle à lier démariée pauvre mère ! Pauvre pêcheur ! Contempteur aux multiples entrées le ciel toise les éphèbes cirrus " Garde ton calice de la jeune fille le vent et la mer sont à l’heure " Mer ouvre ses cuisses géantes sur l’anima criée des profondeurs Vent harangue Vent hurle vent venin du désert boit le vin de pleine mer à pleins poumons sur l’aire de battage rythment les malheurs des uns le transit in fine des dents de sa fourche épique à fière volée le déhanche paille pagaille et l’éparpille plumes poussières d’oiseaux bleus sur l’horizon de papier Lui, l’adoubé de la Voie lactée voué à l’éternel printemps qui court dans la montagne après ses jeunes années Deux nomades au bord du vide tirent aux dés la dernière cartouche Mer s’est retirée Lui laissera sa peau Vent maugrée encore maître des rivages frappe sans raison un débris d’étrave et laisse tomber sa rage … J’ai vu, j’étais là, je marchais ramassais une branche fleurie et le coup retentit On n’a rien retrouvé qu’une photo voilée d’enfant tenant la main d’un arbre pour apprendre à danser Curieux, non ! Mais fallait-il pour autant l’abandonner ? 3 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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