Partager Posté(e) 9 février 2021 (modifié) Mon âme tripotait les remugles du soir Quand la lune blafarde infecte nos esprits Dans un capharnaüm de trop d'odeurs rancies Où nos morts en charpie se réveillent sans gloire. J'en demande pardon à tous les parasites Qui entament les corps et titillent l'accord Pas si parfait que ça à l'aune de l'encore Torturant la défunte qui attend ma visite. Je viens me recueillir sur ta tombe de marbre Dont les veines bleuies rappellent que jamais Vers d'autres horizons à l'unisson battaient Nos cœurs enrubannés sous les branches d'un arbre. En sortant du cercueil, ô combien tes efforts Pour donner un semblant de charmes apocryphes À tes restes jaunis comme ce vain Sisyphe Chaque jour à l'ouvrage en combattant le sort. Mon désir s'amadoue pour te garder entière, Car je ne veux casser ta carcasse friable Au risque d'emporter le souvenir aimable Que j'ai de toi, l'amour, et nos belles manières. Qu'un sentiment fragile accoste sur les rives D'une eau ferrugineuse assoiffée de nos rêves Enchantant les apnées des acmés bien trop brèves Sans souci de savoir si ce soir nous délivre. Modifié 9 février 2021 par Marc Hiver 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Il n’y a aucun commentaire à afficher.