Partager Posté(e) 6 février 2021 la liberté est un homme; elle porte le nom de mon père. mon père restait accroupi sur l'herbe s'endormait vieux et se réveillait jeune. un pain grand comme la maison cuisait à son chevet. il avait la main lourde et la larme courte. quand il mangeait il cassait la croûte en deux. il mâchait ses souvenirs. je porte le même nom et j'ai vécu de l'autre coté du mur. là-bas les crimes et les naissances traînaient leurs pantoufles ensanglantés. j'avais des amis une conscience des poèmes une mère qui pleurait. je mangeais le pain de mon père et je priais. au nom du père. 10 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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