Partager Posté(e) 15 novembre 2020 (modifié) Assis là sur un banc il se fond dans l’azur Entre les roseraies près des statues antiques Figé le nez au vent qui le gifle d’air pur Mité de silence en oublie claques et cliques Sans adresse et kopeck le bec dans l’eau des pluies Niché dans sa guenille et son âme en lambeaux Oublie jusqu’à son nom et puis les contrées fuies Traversées sans souliers l’étoile au paletot L’automne a beau lui verser au creux de la paume Le rubis la topaze et le spleen qui embaume Ses yeux voient à revers une route sans fin Dans son cœur un atlas où bruit une avenue Sans issue Et moi donc dans le soir qui s’éteint Je veux choir en poussière alangui sous la nue ! Modifié 15 novembre 2020 par Thy Jeanin 9 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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