Partager Posté(e) 20 juillet 2018 (modifié) Le garçon s’éveillait, dans les plis de l’aurore, Frémissant d’un désir qu’il ignorait encore. Immobile, il laissait flotter vers les dehors Ce qui s'ouvrait en lui, au naissain de son corps. Son âme vierge, pure enfance à peine éclose, S'ourlait d’un vif éclat, comme aux plis d’une rose Aux regards amoureux où les nuées reposent En ces primes lueurs que les marées composent. Son cœur battait, rythmique, astre que tout convie, Au reflux de son sang, des rumeurs de sa vie, Son haleine en bruissait source neuve, ravie. Et dans l’aube éternelle, oeuvre de tant de nuits, Il sentait palpiter son souffle, à petits bruits, Pour mûrir au jour neuf de bien étranges fruits janvier 2006 Modifié 20 juillet 2018 par Léonard Doublon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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