Partager Posté(e) 28 août 2020 (modifié) Comme tout est calme, ici, de nouveau, Un silence murmure : tu es absent ! Et là, plus profond, en un vieux caveau, Je pense à toi qui toujours l’attends. O comme la lumière est pâle, Faiseuse d’ombres, elle heurte les pierres, L’ombre court, étendant son châle, Elle s’est jointe à mes prières. Ma mère, est-ce là le seul chemin, Cette vaste et singulière nuit Où vont se perdre tous nos chagrins, Et se fondre aux sources de l’ennui. J’avais rêvé d’intrépides serments, D’une aurore infinie, sous la treille Endormie de mes songes d’enfant, Ce berceau où j’avais cru en l’éveil. Me voici maladroit, un peu distrait, Les nuages ont embelli le ciel Et dessinent, de leur art abstrait, Comme un vaisseau. O mer éternelle ! De ce naufrage aux vagues apaisées, Dans la douceur d’un jour revenu, Dis-moi où sont ces âmes en allées, Moi que cette tombe a retenu. Modifié 28 août 2020 par Thierry Demercastel 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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